Atelier international sur l'analyse préliminaire des candidatures au patrimoine mondial pour les régions Afrique et États Arabes

Photo des participants à l'atelier
Crédits photo: Ministère algérien de la Culture et des Arts

Du 8 au 11 septembre, un atelier international sur l’analyse préliminaire des candidatures au patrimoine mondial pour les régions Afrique et États Arabes s’est tenu à Alger, en Algérie. Organisé par le ministère algérien de la Culture et des Arts en partenariat avec le Fonds pour le patrimoine mondial africain (AWHF), l’UNESCO, l’ICOMOS et l’UICN, cet événement de quatre jours constituait la seconde étape d’un programme de collaboration visant à renforcer les capacités des pays africains en matière d’élaboration de dossiers de candidature au patrimoine mondial.

Les représentants de 27 pays africains ont participé au premier atelier du programme qui s’est tenu en ligne du 28 au 31 juillet. Cet atelier a servi d’introduction à la session en présentiel, visant à fournir des informations et conseils supplémentaires sur la méthode de complétion du formulaire d’analyse préliminaire. L’atelier a réuni les institutions organisatrices précédemment évoquées ainsi que des professionnels issus de 15 États parties africains : Algérie, Namibie, Zambie, Burundi, Eswatini, Gambie, Guinée, Lesotho, Sierra Leone, Somalie, Tunisie, Zimbabwe, Gabon, Comores et Cameroun.

Le premier jour de l’événement, des notions clés telles que la Convention du patrimoine mondial et sa mise en œuvre dans la région ont été abordées, notamment à travers l’étude de cas locale de la Casbah d’Alger. Les résultats de la session en ligne ont été examinés et approfondis par une présentation complémentaire du processus d’analyse préliminaire. Gwenaëlle Bourdin, Directrice de l’Unité d’évaluation du patrimoine mondial de l’ICOMOS, a prononcé un discours d’introduction présentant l’ICOMOS et son rôle dans les procédures d’inscription au patrimoine mondial. Elle a ensuite discuté de l’importance de l’analyse préliminaire dans l’examen d’une potentielle valeur universelle exceptionnelle (VUE) ainsi que de la faisabilité d’une inscription.

Gwenaëlle Bourdin a présenté aux participants une explication détaillée du formulaire d’analyse préliminaire, structurée en sept points principaux : identification et description du bien, informations sur son importance, son intégrité et son authenticité, analyse comparative, et détails sur la protection et la gestion du bien. Elle a conclu par un aperçu des principales différences entre les analyses préliminaires et les dossiers de candidature au patrimoine mondial.

La deuxième journée était consacrée à la présentation de formulaires de demande d’analyse préliminaire par les États parties. Ces demandes ont ensuite été révisées sur la base des recommandations des experts et présentées à nouveau les troisième et quatrième jours. La méthodologie de la cartographie et les éléments clés à prendre en compte avant la soumission des demandes par les États parties ont été abordés le dernier jour. Enfin, Gwenaëlle Bourdin a évoqué le processus d’examen des demandes d’analyse préliminaire, avant que l’atelier ne soit clôturé.

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